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Janvier-avril 2018, Lyon. Orienté Objet, compilation #1.
Je me souviens du jour de la mort de Jacques Prévert, mais plus de quel jour c’était précisément.
Georges Pérec, Je me souviens (Hachette, 1978).
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Voici un large premier extrait de mon projet confidentiel-défense, Orienté Objet.
Vingt photos prélevées assez arbitrairement sur la centaine déjà réalisée. C’est au départ une histoire qui ne regarde que moi, sans autre but que m’exercer à une pratique à la fois attentive et désinvolte de la nature morte, très spontanée dans la réalisation (un peu toujours sur les deux ou trois mêmes coins de table et avec la lumière comme elle veut venir). Le propos s’est vite révélé plutôt intime, puisque le sujet a tourné à l’inventaire désordonné d’objets modestes, par leur taille comme par leur valeur, que j’ai conservés façon bibelot du pauvre — et pour quelle raison au fait ? Car le souvenir bien au point n’est pas mon fort.
La version intégrale est un peu comme un registre, sur la page en vis-à-vis de l’image je m’acquitte d’une fiche signalétique : descriptif le plus neutre possible, date et lieu de la collecte, type de provenance (donné, trouvé et pourquoi pas volé), souvenir associé quand il y en a…
Même si l’inventaire perd de son sens en escamotant ces annotations, je préfère les garder pour moi, il n’y a donc ici pas même de légende. D’autres compilations vaguement thématiques suivront, vous m’en direz des nouvelles…
Vingt photos prélevées assez arbitrairement sur la centaine déjà réalisée. C’est au départ une histoire qui ne regarde que moi, sans autre but que m’exercer à une pratique à la fois attentive et désinvolte de la nature morte, très spontanée dans la réalisation (un peu toujours sur les deux ou trois mêmes coins de table et avec la lumière comme elle veut venir). Le propos s’est vite révélé plutôt intime, puisque le sujet a tourné à l’inventaire désordonné d’objets modestes, par leur taille comme par leur valeur, que j’ai conservés façon bibelot du pauvre — et pour quelle raison au fait ? Car le souvenir bien au point n’est pas mon fort.
La version intégrale est un peu comme un registre, sur la page en vis-à-vis de l’image je m’acquitte d’une fiche signalétique : descriptif le plus neutre possible, date et lieu de la collecte, type de provenance (donné, trouvé et pourquoi pas volé), souvenir associé quand il y en a…
Même si l’inventaire perd de son sens en escamotant ces annotations, je préfère les garder pour moi, il n’y a donc ici pas même de légende. D’autres compilations vaguement thématiques suivront, vous m’en direz des nouvelles…