Avril 2019, Lyon. « Le geste et la contrainte », version de luxe.
Longtemps, j’ai pensé que le rôle de l’artiste était de secouer le public. Aujourd’hui, je veux lui offrir sur scène ce que le monde, devenu trop dur, ne lui donne plus : des moments d’amour pur.
Pina Bausch.
Vous pouvez voir sur Le geste à la parole comment l’interface du site repose sur un travail d’illustration originale, une variation personnelle que je tente chaque année en complicité avec un(e) camarade qui m’offre la parole de son geste…
Chacune des trois saisons d’ateliers s’articule sur une thématique propre, cette année c’est le geste et l’engagement que je viens de décliner avec la danseuse (pas que) Hélène Beilvaire. Au printemps dernier, c’était avec la performeuse (pas que) Scha Pas.
C’est là que je veux en venir ! Seule une petite douzaine d’images se retrouve sur le site, la sélection ne s’effectuant pas que sur leur valeur esthétique mais sur leur efficacité dans le propos et leur souplesse d’adaptation à l’interface (joies du design responsive, qui n’est pas tendre sur le cadrage des têtières…). De quoi laisser bien du matériau inexploité ! Voici donc l’intégrale, y compris les scènes coupées au montage, de la saison 1 (le geste et la contrainte). Exceptionnellement ce diaporama est complété de légendes qui repèrent les inédites et précisent le libellé des pages auxquelles les élues ont été assorties. Car ce Salon des refusées comporte aussi les primées, les réunir me permettant d’étoffer la narration qui s’est improvisée là.
(NB : je ferai pareil pour les deuxième et troisième saisons, une fois passés quelques mois de décantage…)