J’aime filmer les personnages de trois quarts dos : là tu sens l’intention, tu sens les épaules qui bougent… et le plan doit être en mouvement parce que le décor derrière le personnage raconte toujours quelque chose, c’est 50 % du jeu ce qui bouge derrière lui… […] Les défauts d’image c’est vachement bien, c’est en accord avec le film. Le subjectif-objectif aussi, c’est une de mes maladies, comme une bonne faute de grammaire qui change tout, qui fait virer l’histoire… Au début le plan doit être senti par un personnage, et puis ça glisse vers le point de vue de l’autre personnage…
Yann Dedet, Le point de vue du lapin (P.O.L, 2017).